Abstract
Lors de la Conférence de Bruxelles pour le soutien à la Syrie et à la région en mai dernier, le Liban a réitéré son appel au retour des réfugiés de ce pays. Le même mois, Beyrouth a également annoncé officiellement au HCR que le pays ne pouvait plus accueillir de réfugiés syriens, en grande partie en raison de promesses financières non tenues et de la crise que traverse le pays. Enfin, lundi dernier, le ministre sortant des Déplacés Issam Charafeddine a déclaré qu’un « plan de l’État libanais » prévoyait de renvoyer 15 000 réfugiés syriens par mois dans leur pays sur une durée de temps indéterminée.
On peut dès lors se demander comment les principaux partenaires extérieurs, telle l’Union européenne (UE) qui finance l’essentiel de l’aide aux réfugiés, réagissent à ces développements. Et dans quelle mesure la vision de l’UE sur le renforcement de la résilience de ces réfugiés dans un État en détresse s’accorde-t-elle avec la politique libanaise actuelle ?
On peut dès lors se demander comment les principaux partenaires extérieurs, telle l’Union européenne (UE) qui finance l’essentiel de l’aide aux réfugiés, réagissent à ces développements. Et dans quelle mesure la vision de l’UE sur le renforcement de la résilience de ces réfugiés dans un État en détresse s’accorde-t-elle avec la politique libanaise actuelle ?
Original language | French |
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Publication date | 9 Jul 2022 |
Publication status | Published - 9 Jul 2022 |